dimanche 19 avril 2009
La liste qui fait mouche???
Bien que j'aie 1m40 de repassage, des bouquins et du sommeil en retard, ce soir je vous livre la liste peut-être tant attendue de mes icônes masculines, des objets de mes phantasmes adulescents. Dix gars triés sur le volet, qui sèment paillettes et papillons sur mes battements de cils, sur mes battements cardiaques.
Puisqu'il faut les numéroter, sachez que je ne les classe pas dans un ordre de préférence!
En vrac, un par un, en bloc ( rooohhh...) mélangés, sans dessus ni dessous ( slurp...), je les aime...
1. TOM BARMAN. Un homme de charme, de génie, de délires, de fêtes, de création décalée et innovante. Parce qu'il sait porter avec élégance une chemise Dior sur un jean défoncé. Parce qu'il affiche sur son visage les traces de son vécu. Parce qu'il a TOUT vécu. Parce qu'il a de la malice dans le regard. Parce qu'il m'a refilé des orgasmes musicaux à tous ses concerts. Parce que le phantasme se teinte de possible. Après tout, il habite à deux heures de chez moi!!!! Et ces orgasmes passés deviendraient véritables!!
2. JASPER STEVERLINCK. L'autre belge. L'autre possible. Je reste fidèle à des amours pérennes depuis mes 18 ans. Sa voix, l'une des plus belles en ce bas monde, ses boucles, son visage angélique, ses bras sculptés, son sourire, ses airs doux et proprets...rien d'aride ( le jeu de mots du siècle ;-)) en moi!! Je m'envole!! La mouche frétille, virevolte!!!! J'arriiiiveeeee!!!!
3. HUGH JACKMAN. ( Oui, il fait une entrée fulgurante et a évincé quelques autres prétendants cette semaine.) Est-ce possible d'être foutu comme lui??? Il est parfait ce type!!! Il pourrait me soulever d'un bras et ça me donne des idées de voyages, je ne vous dis que ça. En plus d'être viril comme personne, il a l'air tendre, attentionné. Je suis tombée en amour il y a quelques jours, en le voyant sur le plateau d'un jt. Je l'avais sous les yeux depuis tout ce temps sans m'apercevoir de sa splendeur. Hugh, pardon, viens battre ma coulpe... Ceci dit, pas touche aux pères de famille dignes de ce nom. En plus, il adore ses mômes et adopte un style de vie classe et simple...Tout compte fait, je veux qu'il m'en fasse un de moutard!
4. SEAN PENN. Un talent, une gueule, un esprit, un regard tantôt perçant tantôt plaintif. Oui, c'est bien de faire kiki avec une plastique de rêve, c'est encore mieux d'assouvir ses désirs avec un homme, un vrai, un mûr, doté d'une cervelle exquise. Je me vois bien taper la discute avec lui dans des draps défaits, une cigarette aux lèvres.
5. MIKA. Ou le retour de la mouche fascinée par ce personnage, encore un angélique à la peau glabre, beau comme une peinture de Michel Angelo en chair et en os. Pétillant, souriant, sautillant, haut en couleurs...S'il était mon modèle, je m'appliquerais à peindre des nus immediately au lieu de peindre des croûtes, juré craché.
6. ADAM LEVINE. Lui, en une seule bouchée! N'importe où, n'importe quand, pourvu que cela soit sauvage! J'en ai la plume coupée!! J'écris juste qu'il pourrait me faire croquer tous les fruits défendus.
7. CALEB FOLLOWILL. Un nouveau venu dans mon Olympe, un éphèbe rock'n'roll, encore un tatoué déglingué. Depuis qu'il a coupé sa vilaine tignasse et sa barbe grotesque, il a réveillé la groupie délurée qui sommeillait dans mes veines. Une groupie aguichante qui chanterait "Sex on fire" sur scène avec lui, devant une foule temblante. Je chanterais certes, mais je toucherais volontiers.
8. RODRIGUO SANTORO. Le voilà, l'Hidalgo par excellence. Le radar de la mouche est un peu défectueux sur ce cas. J'ai des doutes mais je testerais avec délectation la marchandise pour en avoir le coeur net.
9. ROMAIN DURIS. Un chouchou. Un coup de foudre. Une valeur sûre. Une autre histoire de longue durée, un maître choix dont jamais je ne doute. Les mauvaises langues me diraient qu'il est à voile et à vapeur. Je m'en tape. Dieu! Qu'il dirige mon gouvernail, qu'il m'emmène sur des mers tempêtueuses, qu'il soit mon marin, je serai sa Pénélope!
10.COLIN FARRELL. Last but not least. Sous ses airs de goujat, je le sais, se cache un homme blessé et ça, ça!!! Ca m'émeut, ça me retourne, ça me transporte! Colin, si par bonheur un jour tu tombes sur ces quelques lignes, sache qu'elles ne sont pas nées d'une lubie, d'une envie frivole et instable!! Tu as déjà visité Bruges, alors remets le couvert et viens à ma table liégeoise! Je te ferai des bons p'tits plats, je te cuisinerai all night long. Tu seras aux p'tits oignons et réconcilié avec l'amour!! Viiiieennnnsssss bordel!!!! Chez Lolotte, la vie est belle!!
Retour à la réalité. Je vais enfiler un vieux t-shirt, me démaquiller, défaire mon chignon, me plaquer de l'anti-rides autour des yeux, mettre mes lunettes et glisser dans mon grand lit tout froid avec un bon bouquin.
L'insecte ne va pas butiner ce soir...
Demain est un autre jour!
Je vous souhaite des phantasmes à n'en plus finir, des idées cochonnes à mettre en pratique, des jeux, des peaux à découvrir, à cajoler. Je vous souhaite tout simplement, en rêve ou en vrai, de vous sentir vivants!!
So long.
Lolotte.
vendredi 17 avril 2009
Rubrique "Paul et Mick" (ou "Des bas et déo")
Un pour ou contre au féminin, avec crêpage de chignon et arrachage de repousses de poils en perspective.
Les filles, cette rubrique est votre rubrique, lâchez-vous (chômeuse ou pas!).
Premier débat donc: pour ou contre Coeur de Pirate?
Allez, on argumente et on ne me laisse pas me prendre un bide!
mardi 14 avril 2009
Someone's gotta go
Cette crise, qu'on nous balance à toutes les sauces, est une manne providentielle pour les "cerveaux" de l'entertainment.
En effet, la prochaine émission de télé-réalité d'Endemol, qui s'appellera "Someone's gotta go" (ou "quelqu'un doit partir") va permettre à une entreprise en proie à des difficultés salariales, de virer - pour de vrai - un de ses employés. Et pas de la façon la plus digne, puisque ce sont ses collègues qui désigneront ledit futur licencié.
Tous les coups sont permis, y compris évoquer les liaisons des collègues, leurs petits vices cachés, et pour aider les candidats dociles dans ce choix difficile, l'entreprise mettra à disposition des employés, les dossiers individuels de chacun.
Ce n'est donc rien de moins qu'une guérilla en cols blancs, que la toute puissante entreprise d'entertainment va offrir aux téléspectateurs avides de spectacle malsain.
Des employés qui vont s'entretuer comme des gladiateurs dans une arène, jusqu'à que le meilleur gagne et obtienne la grâce de l'Empereur, ou plutôt... de leur patron, qui,lui, ne fait -bien entendu- pas partie du jeu.
Et ça me dégoûte. Ca me dégoûte, parce que ça va marcher, parce que les gens, les bêtes gens, vont regarder cette émission. Parce que les médias vont en parler. Parce qu'Endemol va se faire plein de fric et qu'il proposera, inlassablement, d'autres fausses bonnes idées comme celles-là, et qu'il les puisera dans notre système où la loi du plus riche est toujours la meilleure, et où la décence, l'empathie et la solidarité, dont tu parlais Féline, ne sont plus des valeurs sûres.
La consommation est devenue l'opium du peuple. Et nous sommes tous dépendants.
Jack.
L'immeuble de chômeurs
Je me suis réveillée en sursaut cette nuit, prise d'une profonde crise d'angoisse, suant des gouttes grosses comme des outres, ressentant dans mon fort intérieur un manque oppressant. Plus d'une semaine que je n'avais plus rien posté sur ce blog!
Quoi? Mais comment est-ce possible? On ne peut pourtant pas dire que mon agenda de chômeuse me prenne tout mon temps! Que s'était-il donc passé???
Après un rapide survol de mes occupations de cette semaine (les courses du lundi, le ménage du mardi, et le reste dédié à internet), j'ai du me rendre à l'évidence...j'avais perdu l'inspiration...sans même m'en rendre compte!
Je ne savais plus ce que j'en avais fait!
J'ai donc décidé de relire mes écrits en tous genres, espérant retrouver le fil d'une pensée, ou l'ombre d'une idée avec laquelle je n'arrivais pas à renouer.
Sans succès.
C'est là que m'est revenu en mémoire un vieux dicton néo-zélandais, ou tibétain je ne sais plus, qui m'aiderait certainement à retracer mon chemin à travers le Monde des Idées : « à quoi sert de chercher loin ce qui se trouve tout près? ». Forte de cette philosophie enivrante, j'ai donc décidé d'ouvrir les yeux, et de regarder...ce qu'il y avait de plus près....mes voisins!
Eurêka! J'avais trouvé!! En voilà, un beau sujet de conversation, pour toutes les concierges qui sommeillent en nous : les voisins!
Il faut dire que les miens sont un peu particuliers...ils sont, disons, spéciaux...car je ne vous ai pas tout dit...je vis dans un immeuble de chômeurs! Des collègues, donc! Et un immeuble de chômeurs, ça ne fonctionne pas de la même manière que n'importe quel immeuble...car oui, j'ose le dire, les chômeurs sont des gens « à part »!
Pour commencer, parlons de la concierge, justement! Ma concierge à moi est un beau jeune congolais, qui aurait pu tourner dans un clip de Jennifer Lopez, sauf qu'il est trop souvent habillé à mon goût! C'est plus fort que moi, quand je le vois suer en récurant le sol de l'entrée, je me sens le devoir de lui conseiller de se dévêtir un peu...c'est vrai, quoi, entre voisins, c'est normal...non?
Vous me direz « mais il n'est pas chômeur, puisqu'il est concierge »...oui, je le pensais moi aussi, jusqu'à ce que j'apprenne dernièrement qu'il n'était en fait pas concierge du tout, mais seulement un fanatique du nettoyage. Mais je continue quand même à l'appeler « le concierge », question de fantasme...
Faut dire que quand on est chômeur, on s'emmerde grave, si vous me passez l'expression, alors il faut bien se trouver une occupation. Et puisque l'Onem vous ordonne de rester « disponibles sur le marché de l'emploi », vous êtes censés rester chez vous 24h sur 24, au cas où un employeur viendrait sonner à la porte...il n'y a vraiment que l'Onem pour croire ça!
Bref, retournons à mon immeuble!
L'intérêt, quand on vit dans ce genre d'endroit, c'est qu'on a tous le même rythme. Les premiers signes de vie ne se font pas entendre avant 11h, notre « aube » à nous. On dîne en plein milieu de l'après-midi. On sort les poubelles à 4h du mat...juste après le souper. Même le facteur ne passe pas avant midi! Et l'on ne trouve pas cela inadmissible que l'un d'entre nous fasse la fiesta jusque 5h, puisque de toute façon on ne doit pas se lever tôt! C'est cool, un immeuble de chômeurs...
C'est cool...mais ça me fait quand même réfléchir sur l'état de santé de notre société, de même que tous les travailleurs qui liront cet article, j'imagine. La Belgique aurait-elle créé une génération de fainéants et d'assistés? La réponse est oui! Mais la faute à qui?
Quand je pense que l'état a mis en place des institutions censées nous aider à trouver du travail, et que ces institutions en questions passent plus de temps à vous créer des ennuis administratifs qu'à se préoccuper de votre recherche d'emploi, je me demande si finalement le système ne s'est pas retourné contre lui-même.
Je me souviens très bien de mon premier entretien avec un job coach, qui m'a clairement expliqué que je ne correspondais pas aux critères classiques d'un chercheur d'emploi, et que je devais donc me débrouiller toute seule. Ce que j'ai fait, pendant 4 ans. Mais malheureusement le domaine du cinéma et du socio-culturel n'est pas un domaine qui rapporte, donc mon expérience est considérée comme nulle aux yeux des « contrôleurs ». Je me rends bien compte que ma discipline est loin d'être habituelle, mais je ne pense pas être la seule dans ce cas. Quid de tous ceux qui n'ont fait ni le droit, ni médecine, ni commu, ni science-éco, ni plombier?
Peut-on encore qualifier ce système de « social »? Dans un pays à l'agonie où le chômage augmente aussi vite que s'agrandit le trou dans la couche d'ozone, trouver un emploi relève du défi. « La crise », me direz-vous! Elle a bon dos, la crise! Elle offre surtout un prétexte aux employeurs frileux pour n'engager personne. Les riches s'enrichissent, les pauvres s'appauvrissent, rien de neuf sous le soleil capitaliste. Non, je ne suis pas communiste, juste un peu anarchique. Mais comment ne pas avoir la nausée en réalisant que « précarité » ne rime plus avec « solidarité ». Depuis cette fameuse crise, je suis sûre que plus personne ne donne de pièces aux mendiants...je le sais, je l'ai pensé moi aussi! Et je ne m'en suis pas sentie particulièrement fière! Le tout est de savoir si nous sortirons de cette crise grandis....
L'accès à l'aide sociale en Belgique s'assimile au parcours d'un inculpé. Vous n'êtes plus présumé innocent, mais bien coupable, par principe. Coupable de ne pas avoir de revenus! Et c'est là que l'enquête commence. Ils cherchent, fouillent, scrutent votre vie pour y déceler la moindre trace d'une activité douteuse qui leur permettrait de ne pas avoir à vous aider. Une aide sociale qui n'aide personne...nous voilà bien aidés! Vos extraits de compte sont passés au peigne fin, et pour trouver quoi? Que je n'ai jamais eu plus de 700 euros sur mon compte depuis deux ans?
Quand finalement tous les indices ont été minutieusement récoltés, ils décident alors si oui ou non vous méritez (car oui, le droit de survivre se mérite chez nous!) de faire partie de ce qui est devenu un cercle privilégié, celui des assistés.
J'entends souvent autour de moi « honte à ceux qui travaillent au noir! », « honte à la fraude sociale! »...oui, vous devriez avoir honte de ne pas accepter votre situation misérable et, surtout, d'essayer de vivre mieux! C'est tout à fait scandaleux!
Par contre, la fraude fiscale (exercée par la moitié des Belges), les parachutes dorés, les détournements, ça n'a l'air de révolter personne!
Alors non, la nouvelle génération n'est pas fainéante, car je vous prie de croire qu'il faut une sacrée dose de motivation pour se débrouiller dans un système démissionnaire! Une sacrée dose de motivation pour ne pas tomber dans l'oisiveté!
Donc, mon immeuble de chômeurs n'est malheureusement pas une exception, il n'est autre que le reflet de notre pays face au contexte actuel : décalé.
Féline-talkin'-bout-a-revolution
jeudi 2 avril 2009
Résultat du sondage (sur le tard)...
Rubrique Oh Yeah! Oh Yeah!
Amis ménestrels, amateurs de cuisine du terroir, d'inventifs cocktails et d'Irish Coffee, cette annonce est pour vous! Ouvrez grand les oreilles et l'esprit, un P'tit Cabaret a ouvert ses portes en terre brabançonne, dans les contrées archennoises. Outre vous délecter des mets susmentionnés, vous pourrez bientôt y écouter de petites histoires fredonnées par moi-même et accompagnées par Zilo, mon ami troubadour. Et faire la connaissance d'autres artistes en herbe ou confirmés. En attendant de vous fixer un premier rendez-vous très prochainement en bord de scène ou sur un coin de table, nous vous invitons chaleureusement à venir y découvrir la cuisine de Michel et de Geneviève.
Habitants de Grez-Doiceau ou baroudeurs de passage, N'HESITEZ PAS A DIFFUSER CETTE INFO LARGEMENT pour soutenir cette belle initiative et cette espèce en voix de disparition dont fait partie cet espace de paroles! Artistes, n'hésitez pas à pousser la porte de cet antre de la variété - au sens noble du terme - , afin d'y proposer vos oeuvres! Alors, à vos boas et à vos plumes, afin de réveiller la Liza Minnelli qui sommeille en vous!