vendredi 27 février 2009

GOSSIP : "Et le gagnant est..."

Sex In The Bled, un blog décidémment au coeur de l'actualité mais aussi un modèle d'altruisme et de dévotion pour nos jeunes. En effet, en ce vendredi soir qui, pour la plupart des honnêtes travailleurs, rime avec bar, whiskar, ou à-genoux-sur-l'trottoir, la team du SITB a mis au point un système de garde pour ne rater aucun lâchage de bretelle du deuxième événement le plus glamour du mois (la Nuit des Oscar étant le premier, et non les Soumonces de Nivelles, ou quelque obscur carnaval de province...- et je n'ai rien contre la province, étant moi-même ardennaise par les racines, et ayant boulotté du sanglier à même le sol de la Forêt de St Hubert (ni même contre les carnavals d'ailleurs, preuves en sont les quelques confettis encore coincés aujourd'hui derrière ma glotte et dans le soustif...))Bon qu'est-ce que je disais? Ah oui, vite avant de ne plus avoir la primeur...Euh, ça y est, je panique...Ou est-ce un vieux confetti qui serait mal placé? ...
Ah oui! Donc, je disais que nous avions, comme c'est le cas lors de chaque soirée à haut potentiel événementiel, établi un système de garde afin de vous permettre de prendre connaissance, presque en live, des résultats de la poussiéreuse, euh, prestigieuse Cérémonie des Césars. Féline ayant une tendinite ulcéreuse de la plante de pied doublée d'un hallux valgus, Clem une obscure soirée électro, Jack un ciné club autour du cinéma nippon, Rosa son cours de Cha-cha-cha et Lolo ayant été retenue en otage par les front séparatiste d'Outremeuse, j'ai gentiment proposé de me dévouer pour suivre attentivement cette nouvelle édition de la shiniesque night of the week. Je vous épargnerai le compte-rendu des petits sketches qui vinrent agrémenter la soirée : petits entrechats d'Antoine De Caunes pour ouvrir le Bal, exercice de style de Florence Foresti et oeillades tout en finesse à l'attention de Sean Penn et Dustin Hoffman, invités d'honneur, apparition de Dany Boon sous les regards médusés de l'assemblée qui ne s'y attendait pas du tout, en jogging aux couleurs du CDH, hommage à Dustin Hoffman par un Elie Semoun déguisé en Tootsie (en espérant que Dustin connaisse Cergy-Pontoise) etc, etc... pour en venir aux (principaux) lauréats de cette Nuit :
-César du meilleur second rôle féminin : Elsa Zylberstein pour "Il y a longtemps que je t'aime" (elle vint d'ailleurs chercher sa récompense à grand renfort de dodelinages de tête qui faisait plutôt penser à une pub pour Head&Shoulders)
- César du meilleur espoir féminin: Deborah François (hipaaa) dans "Le premier jour du reste de ta vie" (AAhh les films français et leurs titres brefs)
- César de la meilleur actrice : Yolande Moreau dans "Séraphine" (Hipi Yeah)
- César du meilleur second rôle masculin : Jean-Paul Roussillon dans "Un conte de Noël"
- César du meilleur espoir masculin : Marc-André Grondin et Pio Marmai dans "Le premier jour du reste de ta vie"
- César du meilleur acteur : Vincent Cassel dans "Mesrine"
- César du meilleur réalisateur : Jean-François Richet pour "Mesrine"
- César du meileur film : "Séraphine" de Gilles Sacuto, Martin Provost et Miléna Poylo
Notons que deux films belges étaient nominés dans la catégorie "Meilleurs films étrangers" - "Eldorado" de Bouli et "Le silence de Lorna" de Liuke et Jean-PR Dardenne - mais c'est l'israélien "Valse avec Bachir" de Ari Folman qui repart avec la statue.
Tous les résultats se trouvent d'ores et déjà sur www.lescesarducinema.com (j'aurais ptetre du vérifier AVANT de vous faire tout ce compte-rendu...)
C'est les yeux encore larmoyants (je suis à côté d'un feu ouvert...) que je vous laisse et vous dis "amis du 7ème Art, espoir" (j'innove).
Drich-jusqu'au-bout-de-la-nuitch

Résultat du grand sondage SITB

Un grand bravo aux torrides frères et cousins Followil aka les Kings of Leon, qui remportent le grand concours SITB pour leur chanson Use Somebody. Ils se verront récompensés par 2 tickets boissons (par personne) au Festival de Néthen (et 2 biz de ma part, me dévoue).

Pour zyeuter le clip : http://www.best-clips.over-blog.com/article-26859593.html

Et comme on est sympas, voici l'intégralité des résultats:

Use Somebody - Kings of Leon
8 (36%)

The Fear - Lily Allen
2 (9%)

Sister - Emily Loizeau
5 (22%)

Katz - Austin Lace
2 (9%)

Mr Rock'n'Roll - Amy Mc Donald
3 (13%)

Aucun des titres susmentionnés, je suis essentiellement fan de l'oeuvre d'Yvette Horner
4 (18%)

L'accordéon a encore de beaux jours devant lui...


Prochain sondage incessamment en ligne: keep in taquet!

Drichliebedich

mercredi 25 février 2009

RUBRIQUE OH YEAH! OH YEAH!


"OH YEAH! OH YEAH!"


Une fidèle lectrice du Sex In The Blog (mais néanmoins pas encore abonnée...) qui tient à rester anonyme (est-ce parce qu'elle n'est pas abonnée? Ou l'inverse? Quoi?) nous a suggéré de mentionner le prochain concert du sémillant Daniel Hélin, l'homme qui chuchote à l'oreille des roulottes. Allez, on vous envoie le pitch (piqué sur Facebook, on avoue):


EVENT (Ca fait toujours bien de remettre un titre)


Ce dimanche et ce lundi 1 et 2 mars, Mufuki expose dans le cadre du Bar des Clandestins au théâtre de Poche. Un super programme à ne pas manquer avec notamment un concert de Daniel Helin et une après midi pour les enfants. Infos sur http://www.clandestins.com/fr/principalfr.html

mardi 24 février 2009

L’angoisse de la page blanche… Ou l’art de la procrastination

Une semaine que le blog est en ligne, et à la seule pensée de prendre la plume, je sens la moiteur poindre sous mes aisselles, les sueurs froides me traverser le corps et mon estomac se nouer comme un « 8 de Bruxelles ». Un coup d’œil compulsif à l’horloge, comme pour me rappeler que « je n’écris pas assez vite », et tout à coup, une multitude de petites tâches sans importance se rappellent à moi. Cette vaisselle qui traîne depuis deux jours, ce bureau qui croule sous un monticule de documents, ces vêtements d’hiver qu’il faut absolument trier, ce magazine que je m’étais promis de lire… Subitement, ils revêtent un caractère urgent, au point que leur vue me devient insupportable. Non, je ne peux décemment pas écrire avec un bordel pareil autour de moi !

Voilà comment je m’applique à fuir mon rêve, comme l’amateur de voitures tente de résister aux conditions Peugeot. Pour une journaliste refoulée qui s’apprête enfin à faire le grand saut, c’est le comble. Et ça fait des années que ça dure !

Pendant mes études, déjà, jugeant que mes camarades de classe écrivaient bien mieux que moi, je me suis convaincue que « finalement, je n’aimais pas le journalisme ». Après tout, si chaque fois que je m’y mettais, j’étais à la limite de l’infarctus du myocarde, c’est que je n’étais pas faite pour ça. J’ai donc remballé pour deux ans de plus à l’unif, et quand est venu le temps (ou l’obligation ?) d’entrer dans « la vie active », j’ai été tour à tour serveuse, vendeuse, hôtesse, placeuse d’anti-vols dans l’arrière boutique du C&A et distributrice de toutes boîtes. L’intérim c’est facile, y a pas de pression, on n’attend pas grand-chose de toi.

Après moult stages bénévoles dans le domaine de la communication, histoire de me persuader que moi aussi, j’étais capable de fournir un travail de qualité en échange d’un salaire, j’ai enfin trouvé un emploi… dans un domaine tout autre.

C’est l’histoire de ma vie, la fuite en avant, comme disent les psys.

J’aime tout, je veux tout faire, tout lire, tout vivre, tout apprendre. Pas assez d’une vie pour arriver au bout de mon interminable « to-do list ». J’arrive pas à me poser, j’sais pas par où commencer. Et à force de m’éparpiller, d’être constamment sur plusieurs fronts, je finis par m’épuiser et par culpabiliser de n’avoir « rien fait ».

Cette hyperactivité que certains m’envient ne serait finalement qu’une stratégie inconsciente pour échapper à l’échec.

A l’échec, ou à la réussite ?

A méditer.

Si vous aussi, si vous avez peur de réussir, si vous aussi, vous procrastinez, laissez vos témoignages sur ce blog, je planche sur un article 

Mimie,
La femme Barbara (du pauvre)

Abonnement

En m'excusant pour la mise en page quelque peu brouillonne de l'agenda ci-dessous (je ne suis pas encore très au faîte de la rédaction blogguesque), je vous signale au passage que "s'abonner" ne veut pas spécialement dire "devoir participer". En vous abonnant, vous nous permettez de voir qui sont les fous qui nous soutiennent. Mais ne dit-on pas que ce sont les fous qui ont tout compris à la vie? (Non, en effet, on ne le dit pas. Mais moi je le dis. Alors si je l'dis...Et c'est ç'ui qui'l dit qui l'est.)
Drichouch Drichach.
Et puis, le 20ème abonné se verra récompensé par une petite mousse au Festival de Néthen. Wouha la chance l'autre.

Rubrique OH YEAH! OH YEAH!


Après avoir survécu sans trop d'encombres au lundi, me voilà fraîche comme un gardon pour lancer notre toute nouvelle rubrique intitulée "Oh yeah! Oh yeah! (Bonnes gens, etc etc)" ...




- ...dont le but premier sera de vous tenir informés d'événements à ne pas râter (concerts, festivals, soirées, expos, anniversaires, pendaisons de crémaillères, enterrements de vie de jeune fille et brûlages de culotte les plus en vogue du moment, thés et apéros dansants, danses apéritives, apéros urbains, messes commémoratives, carnavals (Rio, Venise, Binche, Nivelles, Bioul, Stoumont-La-Glaise), marchés de Noël, marchés aux puces, marches silencieuses, marches bruyantes, déjeuners bol-de-riz, kermesses aux boudins, cochonailles, dégustation de Tarte al'Djote, Fête des Coquelicots, foire aux vins, foires agricoles, Election de Miss T-Shirt Mouillé de Thorembais-les-Béguines, karaokés, fancy fair, pique-niques, déjeuners sur l'herbe et autres bières sur chappes, soirées Tupperware, soirées Upper, soirées pyjamas, soirées mousses, bref, les événements-to-do.)

- ...dont le but second sera la publication et diffusion de diverses annonces (achat, vente, matrimoniales, échanges en tout genre, carnet mondain, nécrologie, correspondance, avis de disparition (surtout de bêtes), appels à témoins, lettres d'insulte ou de remerciement, questions existencielles, déclarations et autre courrier des lecteurs).
Let's get it started, so...

Drich de Cadich.

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Events
- Le 19 mars a l'AB : concert à l'AB de la japonisante Bruxelloise aux yeux de biche, qui monte, qui monte, qui monte : YOKO SOUND
- Jeronimo, Suarez et Bobble Head compteront parmi les groupes qui se produiront au désormais internationalement reconnu FESTIVAL DE NETHEN (très Sex In The Bled, on adore!) le 3 mars. http://www.nethenfestival.be/
Annonces
- 100 KM OF SOLIDARITY: Suer en abattant des kilomètres à pieds, c'est pas super sexy, mais quand c'est pour une bonne oeuvre, ça devient carrément glamour et fun, surtout quand ça se passe dans le cadre eeennchanteur des Fagnes. Formez une équipe de 4 et inscrivez-vous (avant qu'il ne soit trop tard!) à la deuxième édition du OxfamTrailwalker qui aura lieu les 29 et 30 août. Infos et contact : Valérie Oxfamtrailwalker sur http://www.oxfamtrailwalker.be/ et sur Facebook.
- APPEL A TEMOINS (Flair) : Vous êtes politiquement incorrecte?Vous détestez les enfants?Ou vous ne triez pas vos poubelles? (L’écologie, sans vous!) Ou vous êtes au chômage et ça vous va très bien? Ou vous ne couchez qu’avec des hommes mariés? Ou vous préférez votre carrière au fait d’avoir des enfants?Ou... ? BREF, vous êtes politiquement incorrecte et vous l’assumez? Vous êtes prête à témoigner avec photo? Alors contactez Julie Braun pour un article! J.braun@flair.be (ou Adrienne Thiéry, adri71@hotmail.com)

lundi 23 février 2009

Le Crétin Van Connard (on a un quota pour les gros mots ou pas?)


Crétin Van Connard  : n.m., symbole même du goujat, somme de tous les enfoirés qui, malheureusement pour nous, peuplent cette terre (in « La Grande Encyclopédie des Espèces Masculines », Sex in The Bled, 2009).


Le Crétin Van Connard traîne généralement dans les endroits branchouilles, repères de la jeunesse dorée bruxelloise. Il se situe dans la fourchette des 20-35 ans, est célibataire endurci, et convaincu que les femmes ont été créées dans l'unique but de lui procurer le plus de plaisir possible. 


Il est très difficile à repérer pour un oeil inexpérimenté, car le Crétin Van Connard touche toutes les classes sociales, des buveurs de Cara Pils aux adeptes de Martini (avec une olive, bien sûr, car le Crétin Van Connard se prend un peu pour James Bond).


Mais voici quelques exemples de comportement typiquement « connardiens » qui éveilleront, je l'espère, votre vigilance.


Le Crétin Van Connard a une vision très personnelle de la générosité. C'est celui qui vous dragouille en vous expliquant pendant 2h tous les avantages financiers de sa situation de trentenaire célibataire, et qui vous emprunte 10 euros pour vous offrir un verre (ce qui est à moi est à moi, et ce qui est à toi est à moi aussi!).


Le Crétin Van Connard est aussi celui qui aime les défis. C'est lui qui vous touche le genoux toute la soirée, en vous lançant des regards lourds de sous-entendus scabreux, et puis qui va embrasser votre meilleure copine, histoire de voir s'il peut se faire les deux sur la même soirée.


Le Crétin Van Connard a très souvent des troubles de la mémoire courte. Il oublie toujours de vous dire qu'il est déjà casé!


Le Crétin Van Connard a également un sens très particulier de la logique. C'est le genre de mec qui, le jour de la Saint-Valentin, vous offre un gâteau avec des coeurs dessus, et qui le lendemain vous largue parce que « ça va trop vite! ».


Dans l'intimité, le Crétin Van Connard se croit infaillible. C'est celui qui explique son absence d'érection par le fait que vos 2 bourrelets lui gâchent la vue, toute hypothèse de problème mécanique étant tout de suite écartée (c'est un Crétin Van Connard, tout de même!).


C'est pour cela qu'il déduira tout naturellement, lorsqu'il n'arrivera pas à vous faire atteindre l'orgasme, que vous êtes une femme frigide et frustrée, sûrement à cause de votre éducation catholique (pas de bol si vous êtes bouddhiste!).


C'est également lui qui, après avoir passé la nuit à lui répéter 263 fois que vous vous appeliez Catherine, vous quitte en disant « Au revoir, Jennifer! ».


Le Crétin Van Connard, en somme, c'est celui qui n'a pas encore compris, et qui ne comprendra jamais, que l'on peut pratiquer le Free Sex sans pour autant en perdre son éducation et ses bonnes manières.


Le Crétin Van Connard est donc l'espèce à éviter, car il serait dommage de perdre son temps avec des hommes qui n'en valent pas la peine, alors qu'il y en a tant d'autres qui n'attendent qu'une seule chose...NOUS! Oui, je sais, il faut bien chercher, mais je suis sûre qu'il y en a (regardez Tanguy)!!!


Dicton du jour :  « pourquoi se contenter d'une Jupiler quand on peut avoir une Chimay? » (in « Dites-le avec des bières , ou Les Expressions Bien de chez Nous!», Félindra, 2008).



Amicalement,


Féline-y-a-moyen-de-ne-pas-avoir-de-bol-avec-les-hommes!



P.S.: Les hommes qui liront cet article s'exclameront certainement, d'un air indigné, que tout ceci n'est qu'une caricature grossière des comportements masculins. Et bien, Messieurs, j'ai tous les noms et numéros des hommes décrits ci-dessus, donc si vous voulez je peux vous mettre en contact, histoire d'échanger des souvenirs de guerre (car le Crétin Van Connard se prend aussi un peu pour G.I. Joe).


GOSSIP : "And the winner is..."

Si j'éprouve tant de difficultés à me lancer dans ce lundi matin (voir article ci-dessous), c'est aussi et sans doute du à ma nuit agitée. J'ai en effet voulu faire la maligne en suivant la Academy Awards Ceremony en live depuis mon lit...Résultat : je me suis endormie quelques bonnes heures avant que les premiers people foulent de leur Jimmy Shoe le Red Carpet (et là je vous avoue qu'en fait je ne savais même pas à quelle heure la petite sauterie était censée débuter...).

Mon premier cycle de sommeil entamé, j'ai toutefois pu suivre de manière subliminale - étudiante, j'avais déjà testé la méthode pour mes examens mais elle n'a jamais réellement fait ses preuves - un résumé de la foulée de la Red Carpet de l'année passée. Très spécial d'ailleurs de voir Sean Penn préparer un osso-bucco à ma belle-mère (dans mon rêve). Bref, il m'a fallu quelques quarts d'heure de frénésie onirique intense avant de me rendre compte qu'il s'agissait d'un événement trop has been pour je lui accorde le droit de nuire à la qualité de mon sommeil, et j'ai éteint la télévision. J'ai donc du me contenter du résumé d'Hugues Dayez au JP de ce matin. (Merci Hugues, que ferait-on sans toi?).


Vous aussi vous avez loupé la cérémonie la plus glams de l'année? Le Sex In The Blog, dans toute sa générosité, vous en offre ci-dessous le résumé. Ben oui, c'est aussi un peu ça notre mission, vous tenir informés des choses qui comptent...

Meilleur film : "Slumdog Millionaire" de Danny Boyle
Meileur réalisateur : Danny Boyle pour "Slumdog Millionaire"
Meilleur acteur: Sean Penn dans "Milk"
Meilleure actrice: Kate Winslet dans "The Reader"
Meilleur acteur dans un second rôle: Heath Ledger dans "The Dark Knight" (à titre posthume, évidemment)
Meilleure actrice dans un second rôle: Peneloppe Cruz dans "Vicky Cristina Barcelona"

Mickey Rourke repart broucouille et Brad et David, très déçus de ne pas avoir reçu les grosses statuettes pour "The Curious Case of Benjamin Button"

Toutes les infos sur
http://www.oscars.org/

CinématograDrich-j'ai-rêvé-où-j'ai-vu-Tori-Spelling-sur-le-tapis-rouge-qu'est-ce-qu'elle-foutait-là?

(Tell me why) I DON'T LIKE MONDAYS (ou C'est lundi, c'est raviolis)

Qu'y a-t-il de plus aglamour qu'un lundi matin?

Voilà une question qui mérite d'être soulevée en ce lendemain-de-weekend douloureux. Reconnaissons-le, peu d'œuvres cinématographiques ou littéraires traitent de ce premier jour de semaine, que nombre d'entre nous semblent redouter comme on craint une gueule de bois imprévue avant une bonne fête programmée de longue date. Mais revenons à cette question cruciale que je me permets de vous soumettre dès-potron-minet. Je le disais, peu de films, peu de livres évoquent le réveil douloureux des protagonistes le lundi matin, la bouche pâteuse et le regard vitreux. On ne retrouve pas Cendrillon et le Prince Charmant le surlendemain du Bal. Le lendemain est déjà généralement éclipsé, alors qui en a quelque chose à faire du surlendemain? On imagine mal Prince Charmant dire à Cendrillon : "Bon, j'ai une conference call avec Père notre Roi et Dame Gisèle à 11h, je rentre tôt parce que j'ai la barre. Et si tu pouvais passer un coup de torchon quand je...Oh non, pardon, chérie, je ne voulais pas, chérie, reviens, c'était pour rire, Cendyyyy...." De même, qu’est devenue Viviane après qu'elle ait réussi à glisser ses fesses sans trop d'encombres dans le toit ouvrant de la voiture d'Edouard (Mais si allez, rappelez-vous, la fin kitschissime - mais qu'on a toutes revue 42 fois - de Pretty Woman : "Princesse Viviane, Princesse Viviane..."). Est-ce que le lundi matin, elle appuie 36 fois sur le bouton snooze de sa radio avant d’enfin décoller ses paupières et d'aller faire un p'tit Senseo à Eddy? Là où je veux en venir, c'est que cette matinée lundesque - tiens, il n'existe pas d'adjectif pour "du lundi" ? Ah ben non…- a pour moi valeur de métaphore. Le lundi est à la semaine ce que le mois de janvier est à l’année, et la quatrième année à la vie de couple : un passage vide, creux et - oserais-je ? - tue l'amour. C'est l'instant Z, celui où on touche presque le fond et où seul un bon coup de pied peut nous permettre de remonter à la surface. Une descente, certes pour prendre son élan et mieux repartir, mais une descente quand même.

Personnellement, je me réveille le lundi matin avec un sentiment de vide et de désespoir profond, dont j'ai l'impression que jamais je ne me débarrasserai. Et là, ce qu’il me reste de neurones semble aussi aphasique que moi. Aucun d’eux pour me dire : « Euh, Adri, ça va, relativise un peu, t’es pas à Gaza, t’as pas eu ta maison rasée par un incendie dévastateur, t’as même pas d’action chez Fortis, c’est juste lundi matin, tu vas t’en sortir, ma grande ! ». Oui mais, le lundi matin, ça veut dire aussi rouvrir les compartiments de notre cerveau qu’on avait fermés à double-tour pour le weekend. Et, avec mon bordel pathologique, quand je les rouvre, y a tout une grosse pile de papiers et de « to do list » qui en jaillissent. Et j’affronte ainsi ma semaine en mode « brouillon » (ou « draft » pour faire plus trendy). Sur des bonnes bases, quoi ;-).

Et oui, le lundi matin est définitivement "tue-le-glamour". Même le monde de la nuit a son lundi matin. Pour citer un chanteur franchouse pas aussi charming que son fils mais quand même « bien fait, ma foi » - comme dirait la voisine ardennaise de ma meilleure amie – et je précise que je n’ai rien contre les Ardennais, l’étant moi-même par mes parents - - « Les travestis vont se raser, les stripteaseuses sont rhabillées ». Et j’ajouterais : « Clem décide d'oublier le prénom de l’hidalgo qu’elle a rencontré vendredi à la soirée Anarchic, qu’elle va d’ailleurs oublier d’appeler ce soir. » « Féline se jure de ne plus boire de Triple Westmalle après du Liebefraumilch et de la Sangria du Colruyt quand elle est sous antibiotiques» (Bon, y a pas le nombre de pieds requis pour que mes paroles puissent s'incruster dans la chanson de Dutronc, mais bon, n'est pas Zazie qui veut, surtout...un lundi matin.

Quant à moi, je me console en écoutant la douce voix de Vanessa Klak énumérer les divers embarras de circulation qui ont lieu un peu partout dans Bruxelles et à sa périphérie, alors que j’avance, j’avance, j’avance sur les routes de campagne à travers des paysages presque verdoyants, avec ma jeune Padawan qui me sourit à l’arrière…

Bon lundi !

Adrichliebefraumilch


vendredi 20 février 2009

Le "Parler Vrai"



Ca y est, j'y suis, mon premier « article », ma première « oeuvre »....wouaaah, comment je me prends la tête, moi!


Cigarette à la bouche et Tracy Chapman dans les oreilles, les conditions sont réunies pour me laisser aller à quelques divagations sur certains problèmes relationnels que nous pouvons parfois rencontrer.


Le « Parler Vrai »...


L'idée de cet article m'est venue suite à une expérience que j'ai vécue il y a fort bien longtemps, lorsque je n'étais encore qu'une jeune fille naïve et idéaliste, que je croyais encore au Prince Charmant., il y a des lunes de cela, des années lumière...c'était il y a six mois...oui, je sais, on ne se refait pas...


Si j'entends beaucoup d'entre nous se plaindre, à raison parfois, du manque de sensibilité de leur conjoint, j'avais pour ma part trouvé LA perle rare. Un homme d'une sensibilité à fleur de peau, amoureux des arts et de la poésie, capable de comprendre mes tortueuses pensées de femme.


La preuve, quand je commençais à râler pour n'importe quoi (chose pour laquelle, je l'avoue, je suis très douée!), il ne me demandait pas si j'avais mes règles!!! Un animal rare, en voie d'extinction, une espèce qui devrait être, selon moi, protégée par la SPA et Greenpeace réunis. Rien à voir avec ce que j'avais connu auparavant...


Ah ça oui, ça me changeait des autres gorilles que j'avais eus dans ma vie, pour qui « chef, un p'tit verre, on a soif » était le summum de la poésie française, ou qui pensaient que « Nietzsche » était une nouvelle marque de machine à laver.


J'étais aux anges, persuadée d'avoir trouvé mon alter ego, la réponse à mes prières quotidiennes. Oui mais voilà, le problème avec les poètes, c'est qu'ils ne savent plus parler normalement! Si, au début, je trouvais cela mignon qu'il me dise bonjour en récitant Voltaire, je dois dire qu'au fil du temps, notre communication était un peu, même beaucoup, décalée. Lorsqu'il s'est senti obligé de chanter la 5ème strophe du « Don Giovanni » de Mozart pour me demander le sel, j'ai senti en moi monter une vague de haine contre l'opéra, un tsunami de dégoût pour les beaux mots, un ras-de-marée de nausée pour la langue française.


Comme dans toute relation suivie et assumée (ce qui n'est pas toujours le cas), arrive bien sûr le moment de s'avouer ses sentiments, de passer du « je t'aime bien » au « je t'aime » tout court, de commencer peu à peu à imaginer un avenir commun. Et là, il n'a pas été capable de trouver les mots justes...alors il a décidé de me tromper. Réaction typiquement masculine: ce que je n'arrive pas à exprimer avec des mots, je l'exprime avec le corps...j'aurais juste préféré que sa verve corporelle s'adresse un peu plus à moi qu'aux autres, mais bon...


Deux minutes, je me roule une clope...


Voilàààà....alors, qu'est-ce que je disais, moi...ah oui!


Donc rupture et tout ce qui va avec, le package complet larmes-colère-dépression tout en un! Je vous passe les détails, nous avons toutes connu ça...


Ce qui nous intéresse, c'est la suite. Nous arrivons (enfin) au coeur du sujet, le « Parler Vrai ». Car je me suis rendue compte, avec le recul, en ressassant nos discussions, en relisant encore et encore les messages échangés, en passant des heures et des heures sur son profil Facebookien, qu'il utilisait des codes!


Et oui! En fait, il avait essayé de me dire qu'il voulait me quitter, qu'il me trompait, qu'il se sentait perdu, mais d'une manière toujours si compliquée et mystérieuse que je ne le comprends que maintenant, c'est à dire trop tard.

Il m'avait tout dit, m'avait tout avoué, et moi je n'avais rien vu! Non pas que je me sente fautive de cela, faut quand même pas déconner, mais je suis restée sur le cul de voir que deux personnes si proches n'arrivent finalement pas à communiquer! C'était absurde! J'en ai même ri! Oui, enfin, un petit peu...


Ma belle histoire d'amour n'était en fait qu'un vulgaire jeux de mots, une charade, un calembour...


J'en ai donc retenu une chose, me méfier de ceux qui ne sont pas capables de dire tout simplement « je ne sais pas si je t'aime ». Phrase qui pourrait paraître cruelle aux yeux de certaines d'entre vous, mais qui à mes yeux, suite à cette expérience, apparaît comme une bouffée d'honnêteté rafraîchissante.


Nous crions souvent haut et fort que nous ne voulons rien d'autre qu'une relation vraie et authentique, mais soyons franches, mesdames, nous espérons surtout que nos hommes nous disent ce que nous voulons entendre. Qu'il nous dise « je t'aime » entre chaque cuillerée de céréales. Qu'il nous dise « tu es belle », même un lendemain de guindaille. Qu'ils nous disent « pour toujours », même si nous, nous doutons de lui parce qu'il laisse des poils dans la baignoire.


Bref, le « Parler Vrai » va dans les deux sens...


A force d'utiliser les mots, ils en perdent leur nectar. S'il vous dit aussi souvent « je t'aime » que « je ne rentrerai pas tard, promis! », comment fait-on pour savoir que ces mots ont encore un sens? Qu'ils ne sont pas mécaniques?

Ne vaut-il pas mieux un homme qui vous le lâche peut-être rarement, mais toujours au moment qu'il faut, quand vous vous y attendez le moins, ou quand vous en avez besoin le plus...

Bon, d'accord, l'idéal serait d'avoir un homme qui le dise tout le temps en le pensant très sincèrement, mais bon, les filles, réveillez-vous!


La vérité nous fait peur, car nos histoires de coeur sont fragiles, et nous veillons à en prendre soin, quitte à dire des choses qu'on ne pense pas. A vouloir trop bien faire, nous réduisons nos mots à de simples réflexes. Et quand vient le jour de se dire la réalité telle qu'elle est, on bafouille, on bégueye, car on ne nous a pas appris quel code utiliser dans ces cas-là.


Dans un couple, il n'y a rien de pire qu'une sécheresse de mots...


Chef! Un p'tit verre, on a soif!


Féline

Félicitations!!!


Chères lectrices, chers lecteurs (ils seront peu nombreux je pense...quoique...),


Il est né le Cyber Enfant, notre bébé interactif, notre progéniture.com.... LE blog de Sex In The Bled! C'est donc avec beaucoup d'émotion que je vais poster ici mon premier message, mes premières impressions, mes premières considérations, qui ne seront plus cette fois partagées seulement par mes amies fidèles, mais également par une multitude (deux, jusqu'à présent) d'internautes.


Quel trac....


Ceci dit, je ne doute pas que le nombre de visites grimpe telle une flèche, vu que le mot « Sex » figure dans le nom de notre blog. Ce qui signifie que tous ceux qui pensaient passer une soirée pop corn devant un bon vieux porno se retrouveront finalement face à nos élucubrations féminines sur la vie, les hommes, les femmes....désolée, les gars!


Mais maintenant que vous y êtes, jetez donc un p'tit coup d'oeil!


A tout de suite!


Féline-haut-les-seins (pas la peine de vérifier, il n'y a pas de photo de mes nichons!!!)

Foire aux Questions

Voici quelques éléments de réponse aux questions que vous allez certainement vous poser quant au bienfondé de ce blog, son intérêt - ou pas -, son utilité et son fonctionnement.

- Pourquoi "Sex In The Bled"? Parce que "Sex And The City" était déjà pris. Et parce que c'est pas pire que "Le banc de Rollmops du Canal de Willebroeck" ou "Les vieilles filles en fleurs". Donc à la question pourquoi, nous répondrons "Pourquoi pas?" et à la question "Pourquoi In et pas And?" nous répliquerons que nous voulions rendre hommage à notre société de transports en commun bruxelloise, puisqu'en réduisant notre intitulé à ses initiales, nous obtenons "SITB" (et comme Stib était déjà pris, ça tombait bien). Heureuses qui communiquent...

- Pouvons-nous prendre part aux débats hautement philosophiques que vous entamez? Oui, bien sur, c'est d'ailleurs un peu le but de ce blog. Nous espérons que vos réponses à nos chroniques de comptoir seront nombreuses.

-Pouvons-nous vous envoyer des lettres d'insulte? Oui, mais seulement si elles sont rédigées dans un français grammaticalement et orthographiquement correct (voir groupe éponyme sur Facebook).

- Comment cela se-fait-il que vous ayez le temps d'étaler votre verve sur la toile alors que moi je n'ai le temps d'aller sur Facebook que 3 minutes par jour dans le dos de mon patron?
En fait, nous n'avons pas le temps. Il y a juste que nous sommes toutes des intermittentes de la presse ou de la vie associative (enfin, presque) et que notre horaire est assez "vul in". Ca dépend des jours, quoi.

On ne prend pas les mêmes, et on recommence !

Heureux qui procrastine! Si je me permets ici de citer notre carolo émérite (Jack-la-Loghorrée, pour les non-initiés), c'est que je cherche une excuse à une énorme bourde commise dans le feu de l'action, alors que je mettais au monde ce "Sex In The Blog"! Voilà ce qui arrive quand on veut agir sous l'impulsion du moment, parce qu'on sent que :"C'est maintenant, c'est l'instant!", et qu'on s'attèle à la tâche 5 minutes avant de partir sur d'autres fronts...

Tout ça pour dire que, dans l'empressement, j'ai omis de citer deux de nos membres dans le message d'inauguration! Grosse honte sur moi! Il faut dire que l'une d'elle, après son retrait des planches qui dura quelques années - suite à une brûlure au 3ème degré causée par les feux des projecteurs - nous a re-rejointes sur le tard sur la scène de la vie bruxelloise. Il s'agit de notre blonde et néanmoins vive d'esprit Elodie, dite Lolo, mieux connue dans la Cité Ardente (décidémment une femme chaleureuse...) sous le nom de La-Jeune-Fille-Sur-Le-Pont, sobriquet qui lui fut attribué par la pègre liégeoise en raison des nombreuses heures qu'elle passa et passe encore quotidiennement sur le pont JF Kennedy, à peindre des natures mortes durant ses temps tout aussi morts, ou à bouquiner en mangeant des Lacquemants sur le chemin du retour du boulot.

L'autre lésée du jour n'est autre que la jeune Rosa qui, comme son nom l'indique, est d'origine latine. Italienne par son père, belge par sa mère, congolaise et burundaise par les tripes, ce côté citoyenne du monde ne lui permet plus aujourd'hui de briller par sa présence à nos réunions, et est donc à l'origine de mon oubli... Toujours les fesses entre deux aéroports, elle est à l'aéronautique ce que Lucky Luke est à Joly Jumper : une fidèle passagère. Nous espérons cependant que cette blog-travelleuse, actuellement en stand by dans la capitale, prendra ponctuellement quelques minutes de son temps de working girl pour nous faire part de ses états d'âme en ses pages.

Mea Culpa, Rosa, Rosa, Rosae...

Je vous rejoins dans un autre message pour vous présenter le reste des rédactrices...

Drichon-Patapon

jeudi 19 février 2009

Naissance d'un blog

Après de longues années passées à refaire le monde par missives virtuelles qui, au fil des mails, ont constitué une abondante correpondance, quatre filles approchant la trentaine ont décidé d'ouvrir leurs pages au grand public (ciblé cependant sur la 20/3O aine féminine) afin de rendre leurs jokes moins private. Gorgeous Clem, Jack-la-loghorrée, Féline-haut-les-seins et Drichon-le-sauvageon laisseront aller leurs plumes sur vos écrans au gré de leurs humeurs. Synapses sensibles s'abstenir...

Bonne lecture!

La sauvageonne.