mardi 24 mars 2009
La liste de Féline
mercredi 18 mars 2009
Ma première Réunion Tupperware
Arrivée avec quelques minutes de retard (45 pour être exacte) sur le tarmac bruxellois, la soirée commença pourtant sous de mauvais auspices, alors que je me prenais mon premier bide de la soirée, interpellant au loin une femme que je pensais être mon amie Véro, qui devait elle aussi vivre ce voyage initiatique vers le jardin des délices sous vide. Je craignais en effet tant ce rite de passage que je m’étais convaincue sur le moment que cette femme qui sortait de la voiture, bien qu’un peu potelée, était bien ma chère Véro. Râté ! Ne perdant une once de dignité mais y gagnant encore en sentiment de solitude, je m’avance alors vers l’immeuble censé abriter la petite sauterie, et pénètre dans la cage d’ascenseur qui devrait me mener au Nirvana des boîtes Curver…Bon, j’avais dit que je la ferais courte, j’accélère donc : 4ème étage – Bonjour – Enchantée – Et Véro, elle vient pas ? – Ah ça a l’air bon – Oui mais t’as déjà loupé la première entrée – Et ça, à quoi ça sert ? – 30 Euros – Tiens et ton mec il est où ? – Et toi tu bosses où ? – C’est un peu trop salé – quoi, 30 Euros ? – Au dressage avec le chien – Normal y a des lardons – Oui, mais on paye la qualité – Et Véro elle vient pas ? – Dis, il pue ton clebs – P52 c’est quoi cette sphère un peu cônique ? – Y a Véro qui demande si c’est près L’avenue Rogier– Waouw, c’est bon ! – Et ça en jette pour l’apéro!...
Finalement, quelques mises-en-bouche (ou, devrais-je dire plutôt d’engouffrages-dans-le-gosier), verres de blanc (soirée gonzesses on vous dit !!), une arrivé de Véro et un départ de la maîtresse-de-cérémonie plus tard, on se retrouvait toutes avec une note bien salée à régler plus tard à notre hôtesse, bien qu’aucune de nous n’eut semblée ce soir-là - aux dires des participantes elles-mêmes - la reine du rouleau à pâtisserie ! Mais bon, je suis finalement ravie-ravie-ravie de ce petit shaker à vinaigrette (article le moins cher du catalogue) dont il est plus que probable que je me servirai pour faire des cocktails…Non, mais faut pas rigoler, housewife d’un soir ne veut pas dire housewife de toujours ! C’était bien sympa, mais ça s’arrête là, je rends mon tablier !
Mais merci quand même Laeti, c’était une expérience hors du commun et, dans mon cas, c’est peu de le dire !
Bien à vous,
Drich, haute perchée sur un trampoline au soleil…
dimanche 15 mars 2009
Oh mais!
http://www.youtube.com/watch?v=xGc36eRnpPM
Et j'apprécie tout autant les chanteurs...
Et vous, vous avez une chanson à votre nom?
Laetitia, Adeline, Nathalie, Gabrielle et Ouna, montrez-vous!
Drich
* Pi fourte, c't'un blog, quand même!
jeudi 12 mars 2009
Pic-Pic Adri (ou : après la mouche, le moustique)
mardi 10 mars 2009
Une vie de mouche...
Comparer son quotidien à celui d’une bêbête. Après tout, la métaphore n’est pas nouvelle, il y a eu Sartre, La Fontaine, Kafka et d’autres Plumes ( la mienne porte une minuscule !) pour divaguer sur le sujet.
J’aurais aimé trouver une idée originale, une métaphore inédite mais je suis comme je suis…et je suis une mouche !!!
J’aurais pu choisir un autre insecte un peu plus glamour, un papillon aux chattoyantes couleurs, une mante religieuse mais loin de moi toute prétention ! Je ne vous dois que la vérité. ;-)
Rien qu’une mouche.
Même pas une bourdonnante, même pas une à caca, pas la tsé tsé, même pas une mouchette de poubelle.
Malgré moi, je suis une mouche à pédés.
Je me permets de lâcher le mot interdit car ce sont eux qui m’ont ainsi baptisée.
Mais comment se reconnaît-on mouche à Zaza Napoli ? Je vais décliner mon identité en racontant quelques anecdotes.
Petite, au cours de solfège, j’étais déjà amoureuse du seul garçon soprano de la classe. Nous suivions la même partition, chantions les mêmes portées survolant les octaves supérieures, les mains entrelacées sous le banc. Alors que les autres se moquaient de la voix fluette de ce mignonnet au teint rosé, moi, dès qu’il poussait une note, mon cœur battait la chamade.
Les soirs de sortie des parents, mon frère et moi aménagions une piste de danse dans le salon, en poussant les lourds canapés, pour apprendre les chorégraphies de Madonna. D’autres études étaient consacrées à Lisa Minelli, travaux pratiques sur les chaises de cuisine, en maillot de bain, crème Nivéa plaquée sur les yeux pour copier son costume et ses faux cils blancs de « Cabaret » !
L’autre frère se chargeait de mon éducation musicale, en me collant du Queen dans les oreilles. Mais j’aimais encore plus les salopettes ultra moulantes de Freddy et le clip d’ « I want to break free ».
Oui, j’ai grandi avec un frère de l’autre rive. Conditionnement ou ouverture d’esprit ? Cela m’a sans doute façonnée.
Mais même sans son coup de pouce, j’ai toujours été fascinée, attirée par la féminité refoulée ou affichée des hommes.
J’ai vu « Farinelli » cinq fois au cinéma, je trouve qu’Antonio Banderas n’a jamais été aussi sexy que dans « Philadephia », je n’ai pas reporté le complexe d’Œdipe sur mon père ( qui dans la trentaine promenait un physique à la Magnum, over poilu et musclé !) mais sur mon plus grand frère, alors imberbe et muant !
J’avais le béguin pour mon prof de solfège. Lui aussi, un homme, ô, comme ils disent !
Certains de mes galants d’adolescence ont viré leur cuti, d’autres ont vogué à voile et à vapeur… J’ai hurlé de rire quand, il y a quelques temps, au détour d’une soirée, j’en ai recroisé un dans une posture « gay trashy »…
Et toutes mes histoires amoureuses ou sexuelles sont truffées de curieux petits détails : il est coiffeur, il a de petites manières, il fait pipi assis, il soigne sa pilosité aux aisselles, il ne porte jamais de large caleçon en coton, il est bi, il regarde en boucle les dvd de Sissi ou d’Angélique les dimanches de pluie, il vénère sa maman, il se met de la crème de nuit, il boit du Coca Light et refuse le Zéro ,il a peint son appart en rose pâle, il m’emmène pour une séance intensive de lèche-vitrines, il pleure au cinéma, il sait dire qu’un autre est canon sans perdre un pan de dignité…
Bref, je ne suis pas habituée aux hommes qui se grattent les couilles au réveil, qui laissent traîner des poils dans la baignoire ou la lunette des toilettes relevée, qui ne savent pas recoudre un bouton, qui rentrent à temps pour ne pas rater l’hebdo sportif…
Les prototypes virils à souhait me refroidissent, m’indiffèrent.
SUIS-JE NORMALE ?
Je pourrais me lancer dans une thérapie freudienne, révélant un rejet de l’image paternelle, la peur d’être malheureuse dans le classique schéma de couple judéo chrétien…
Vous savez, je m’en fiche comme de ma première bambinette.
Cette vie de mouche en rose nacré me comble ! J’adore être draguée par Zaza dans la file du supermarché, je suis attendrie par les coups de fils donnés à sa maman, je raffole qu’il me lisse les cheveux…
Jusqu’au jour où, peut-être j’accepterai de rincer la baignoire après son passage !
Lolo, asa the Gay’s Fly, probably looking for her perfect man, no matter who he is…
Kisses et rendez-vous pour the Flying List!
dimanche 8 mars 2009
La liste de Jack
Chris Martin - La barbe de deux jours, même en blond, ça en jette
Colin Farrell - La barbe (ténébreuse) de trois jours + les cuisses musclées et la petite jupette macédonienne + le côté grand chef avec une blessure d'enfance + L'accent irlandais = la combinaison parfaite!
Tom Boonen - Il était pas mal en blond ;-) Et puis j'ai toujours eu un faible pour les flamands
Jude Law - Le charme anglo-saxon tout en retenue, et les rôles sombres avec son regard clair
Gotié Olivier Bois - Pour son côté insulaire
Kevin Costner - Pour son côté justicier passionné dans Robin Hood, Les Incorruptibles et JFK
Johnny Depp - Il pue le sexe, tout simplement!
Al Pacino - Parce qu'il est italien et que p*****, qu'est-ce qu'il est beeeeaaaaauuuu dans le Parrain I!
Robert Redford - Parce qu'il murmure bien à l'oreille des chevaux. Sa chevelure dorée me rappelle d'ailleurs celle du cheval dans la pub pour la bière "Palm".
Lenny Kravitz - Pour le côté rock'n roll, et pour les quotas (Min noooooon, je déconne)
Fantasising Jack'
Me and my celebrity milshake man
Avec un nom pareil, on ne pouvait pas éviter LE sujet bien longtemps. Alors on se lance, avec du soft. Une rubrique qui ne mange pas de pain et qui fera une jolie transition avec les aventures de la Gay’s Fly ou de Clem « au pays des hommes » (bien qu’il n’y sera pas uniquement question de sexe).
Car au Sex in the Bled, nous avons (aussi) nos fantasmes. Et qui dit « fantasme » dit « inaccessible », « rêvé » voire « interdit ». Alors dites-nous : qui est-il, ce bel Apollon du câble qui vous fait vibrer en secret ? Quel est le jeune hidalgo des salles obscures qui vous donne envie de croquer illico presto dans un Magnum ? Quel homme politique admirez-vous, la bouche en cœur, prononcer un discours (yes we can, yes we can) ? Quel beau mâle de votre quartier provoque un carnaval dans votre petite culotte *? Quelle est la femme au regard de braise pour qui vous pourriez virer votre cuti ? Pourquoi craquez-vous sur ce voisin discret que vous croisez une fois par mois quand vous sortez les poubelles?
Il n’est pas interdit de rêver à l’inaccessible ! Vous aussi, faites votre liste des 10 personnes avec qui vous partageriez bien 30 minutes (ou plus) de plaisir **
Vous l’aurez compris, lecteurs et lectrices, l’équipe du Sex in the Bled a décidé de partager avec vous ses fantasmes les plus fous. Voici les fameuses « listes de rédactrices » !
Chaque semaine, nous en divulguerons une nouvelle. Réactions, commentaires, explications : on n’attend que ça !
Captain Jack'
* L’expression « carnaval dans la petite culotte » est la propriété intellectuelle de Féline
** Que les petits copains éventuels ne se formalisent pas, il s’agit bien de fantasmes (mais on vous préfère mille fois !)
vendredi 6 mars 2009
"La Promesse faite à ma Soeur"
Rassurez-vous, ce titre ne me concerne pas personnellement, je n'ai jamais rien promis à ma soeur (sauf peut-être de lui rembourser les cadeaux de noël qu'elle m'avance depuis 1997). Il s'agit plutôt du titre énigmatique d'un livre.
Car oui, ce bog sera littéraire ou il ne sera pas!
Je viens de terminer les dernières lignes de ce roman, et j'ai voulu le partager avec vous. Il est en grande partie autobiographique, puisque Joseph Ndwaniye, d'origine rwandaise, raconte le retour au pays d'un jeune Rwandais, après 17 ans d'absence. Il y effectuera certainement le voyage le plus marquant de sa vie.
Parti pour retrouver sa mère et son frère jumeau, seuls survivants, il se retrouvera surtout face à face avec une réalité qui choque. La perte des repères, les souvenirs de son enfance, les témoignages poignants de ses compagnons rescapés, le plongent dans un questionnement non seulement sur les faits, mais également sur lui-même. Au delà du conflit extérieur, ce que Joseph Ndwaniye évoque surtout, c'est le conflit intérieur d'un Rwandais expatrié, car outre les difficultés que rencontrent souvent les étrangers en Belgique (qui s'assimilent souvent à une véritable lutte pour sa survie), persiste la terrible culpabilité de ne pas avoir été présent au moment des atrocités. L'auteur l'explique très bien : « J'eus le sentiment qu'en partant en Europe j'avais pris mon passé avec moi, et qu'en revenant au pays je n'arrivais plus à le réintégrer au présent. Il y avait une rupture. »
Pour ceux qui craignent de trouver dans ce livre des descriptions horribles et insoutenables sur le génocide de 1994, je les rassure tout de suite. La promesse faite à ma soeur n'est pas un livre historique au sens classique du terme. Il s'agit d'une vie, d'un destin, d'un homme, dont le chemin croise certes celui de l'horreur, mais qui cherche surtout à comprendre pourquoi il se retrouve dans les rues de son enfance, à se demander qui parmi son entourage est encore vivant et qui ne l'est pas.
Pour vous convaincre, si ce n'est déjà fait, voici un autre extrait qui illustre magnifiquement le désespoir des habitants du Pays des Mille Collines: « Dieu passe la journée ailleurs, mais n'oublie jamais de rentrer au Rwanda. C'est ce que tous les Rwandais croyaient.(...)Pour une fois, il avait oublié de redescendre sur le pays. »
Alors, pourquoi j'aime ce livre?
Pour le sujet: rarement une atrocité pareille aura été décrite de manière si personnelle. Le lecteur le vit totalement de l'intérieur, impliqué lui aussi dans le difficile schéma de reconstruction que doivent arpenter les victimes, 15 ans après le drame. Car le sujet ne concerne pas seulement les Rwandais, il traite en fait de l'humanité toute entière. La fuite honteuse de l'ONU au moment des faits, le déni totale de l'opinion internationale : nous portons tous la responsabilité de ce drame. Mais il n'est jamais trop tard pour réagir....
Pour le défi: Joseph Ndwaniye n'était en rien prédestiné à devenir auteur. Infirmier de formation, métier qu'il exerce encore aujourd'hui, il a pourtant décidé un jour de se mettre à écrire. La pulsion créative l'a mené à travers une aventure pour laquelle il n'était en rien préparé, et pourtant bien décidé, tout comme Jean-Jacques, à aller au bout de ses rêves. Et moi, les gens passionnés, j'adore ça! La fureur d'écrire est plus forte que tout...et tant mieux pour nous, lecteurs!
Pour l'auteur: j'ai rencontré Joseph Ndwaniye par hasard, dans un TGV entre Paris et Bruxelles. Nous nous sommes retrouvés assis l'un à côté de l'autre. La conversation s'est engagée facilement, rien d'étonnant avec quelqu'un d'aussi versatile et disponible que lui. Il m'a parlé de son livre, de cette nouvelle direction que prenait sa vie. Et là, il en a sorti un exemplaire, l'a dédicacé, et me l'a offert avec un sourire d'une gentillesse désarmante. Alors oui, rien que pour ça, je pourrais faire la promotion de ce livre partout où je vais, car il est rare de nos jours de croiser des petits miracles par hasard, dans les transports en commun, où tout le monde préfère plonger son nez dans sa solitude et ignorer le reste du monde (moi comprise).
Donc, la prochaine fois que vous prendrez le train, regardez bien autour de vous, il s'y cache peut-être de belles surprises! Et n'oubliez surtout pas d'emporter ce livre avec vous!
Bon voyage!
Féline-la-révoltée
P.S.: pour tous renseignements, voici le blog de l'auteur http://jndwaniye.skynetblogs.be/
Rompre le silence pour mieux comprendre...
Petit message perso...
...cherche band avec bons micros pour remplacher guitare fausse et chaudière...
Merci!
Ardrichnotsymphonich